Fondée en 2006 par des professeurs de lettres et d'histoire, l'association rassemble des enseignants, des historiens de l'art, des étudiants et bien d'autres qui portent un intérêt particulier aux cultures antiques et à la culture en général !
Membre de la CNARELA, l'association a pour vocation de favoriser la connaissance de l'Antiquité et promouvoir l'étude des langues anciennes. Elle se tourne très souvent vers des domaines plus larges, pour refléter notamment l'actualité littéraire, artistique, patrimonaile ou pédagogique. Il s’agit, chaque fois, de concilier plaisir, découverte, échange et enrichissement mutuel.
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Selon une légende tardive, Athéna se serait attribué le nom d'une de ses protégées qu'elle aurait regretté d'avoir tuée au cours d'une dispute. En son honneur, elle aurait alors fabriqué le Palladion, statue mystérieuse dotée de vertus magiques, tombée des cieux à Troie et vénérée depuis par les Troyens comme porte-bonheur. Or le devin Hélénos, jumeau de Cassandre, avait prédit que la ville ne pourrait être prise que si le Palladion était dérobé. C'est pourquoi Ulysse, aidé de Diomède, réussit à pénétrer dans Troie déguisé en mendiant et rapporte la statue dans le camp des Grecs.
Mais d'autres légendes finissent par intégrer le Palladion dans les origines de Rome : resté à Troie, le Palladion est emporté par Énée qui le sauve de l'incendie après la chute de la ville et le transporte à Rome où les Vestales (prêtresses de la déesse Vesta, gardiennes du feu sacré) lui rendront un culte. Ainsi, à Rome comme à Troie, la sécurité de la cité est liée à sa conservation.